Inventaire général du patrimoine culturel - Région Hauts-de-France
| L'Inventaire général du patrimoine culturel de la Région Hauts-de-France

 

 

Fondé en 1964 par André Malraux, ministre de la Culture, l’Inventaire général du patrimoine culturel a pour mission de « recenser, étudier et faire connaître » le patrimoine urbain, architectural, artistique et mobilier de la France, selon les mots même du ministre. Cette compétence a été transférée aux Régions en 2007. 

 

Dans les Hauts-de-France, la documentation scientifique rassemblée depuis plus de 40 ans est publiée sous la forme de dossiers généraux ou individuels qui présentent les édifices ou objets mobiliers étudiés avec textes de synthèse, notices historiques et descriptives, photographies, cartes ou plans, et sources bibliographiques.

Une photothèque et un blog en ligne complètent les données et l’information sur l’actualité du service. 

Partez à la découverte des 14000 dossiers publiés et de leurs 200000 photographies ! Bonne visite !

 

Les études à la une
Image du jour
Vue générale du corps de bâtiment en fond de cour.
Lumière sur

Les sources d’eau semblent avoir été découvertes et utilisées pendant l’Antiquité. Leur captation en vue du développement d'une activité thermale ne se met pas en oeuvre avant la fin du 17e siècle. En effet, c’est l’étude en 1682, peu de temps après la conquête française de la Flandre sous Louis XIV, par le médecin Heroguelle des vertus d’une source nommée Grand-Bouillon, qui constitue le point de départ de la captation et l’exploitation des eaux de Saint-Amand.

Un hôpital militaire (1730) puis un hôpital pour les pauvres (1780) y sont créés par l’Etat, un autre hôpital est créé par un entrepreneur privé. A la fin du 18e siècle les religieux reprennent la gestion et le projet architectural de l’ensemble et font appel à l’architecte lillois Gombert. Après la Révolution, en 1821, l’établissement est cédé au département. Tout au long du 19e siècle de nombreux projets de restauration ambitieux sont proposés par les architectes départementaux, parmi lesquels figurent Malet et Cordonnier. ils sont destinés à faire se développer l’activité thermale, qui reste malheureusement une activité secondaire, située hors de la ville, accessible par train, à proximité de la forêt domaniale de Saint-Amand. Au début du 20e siècle, la ville thermale de Vichy semble être un modèle pour la station de Saint-Amand, les architectes lillois Léonce Hainez et parisien Camille Martin contribuent aux projets ambitieux. L'exploitation des sources minérales pour la consommation se développe à cette époque par la construction d'une usine à embouteiller l'eau non loin de l'établissement thermal.

Actuellement, un projet de rénovation de l'hôtel et la transformation du casino en spa par l'architecte-paysagiste Guillaume Pellerin est envisagé par "La chaîne thermale du soleil", nouveau propriétaire de l'établissement thermal.

Affiche publicitaire pour l'établissement thermal, sans date (vers 1900 ?) (Médiathèque Saint-Amand-les-Eaux).
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